Après ces quelques années passées à découvrir le monde, je commence à comprendre que cette soif ne s’arrêtera jamais. Je pense même qu’elle s’empire. Les endroits qui me sont totalement inconnus et qui éveillent ma curiosité ne manquent pas, ni ces pays visités où j’ai comme l’impression d’avoir laissé une part de moi-même.
C’est impossible de les oublier. Tous ceux qui, malgré nos différences, m’on offert un toit, un repas ou cinq minutes de leur temps sont gravés dans ma mémoire et bien souvent ils me manquent.
Il suffit d’une odeur ou d’une silhouette dans la rue pour que les souvenirs reviennent, et là… L’esprit se met en route. Comment va-t-il ? Que devient-il ? Et sa famille ? …
« Voyager, c’est activer la machine
à fabriquer les souvenirs. »
Oui, j’ai vraiment envie de tous vous revoir ! Tu n’imagines pas à quel point les retrouvailles de ceux qui m’avaient marqué en Turquie et au Sri Lanka m’ont apporté du bonheur. Retourner sur mes pas devient une évidence, je veux savoir.
S’il y a un piège que je n’avais pas pris en compte, c’est bien celui-là : l’affectif a modifié les objectifs. Je ne voyage plus uniquement vers l’inconnu pour allonger la liste des destinations visitées. Approfondir mes relations avec ces régions coups de cœur a pris une place importante dans mes projets de départs.
« Vivre des retrouvailles :
Et si c’était ça le but de voyager ? »
Bien entendu, sans découvrir de nouveaux horizons il sera difficile de faire de nouvelles rencontres. Dans ce cas, comme tout bon bouddhiste qui se respecte il faut partir en quête d’équilibre.
Moitié / moitié ? Je n’ai pas vraiment la réponse, mais c’est ce que je vais essayer de faire dans les prochaines années. Essayer de trouver le bon mix entre retrouvailles et nouveautés.
Je lis beaucoup de choses actuellement sur le « slow tourism » (voyager lentement) dont une grande partie ne me parle pas. Non, ce n’est pas rester plus longtemps dans un pays pour visiter plus d’endroits. C’est avant tout prendre le temps de réellement s’approprier l’atmosphère locale par l’intermédiaire de ceux qui la font.
Cet article ne vous apprendra peut-être rien, mais il me permet de mettre des mots sur toutes ces émotions qui m’envahissent quand un souvenir remonte.
« En haut de ma liste des retrouvailles ?
Le Sénégal ! »
Je vous ouvre ma malle à souvenirs :
