Qui allez-vous rencontrer lors de votre voyage au Maroc ?
A Fès plus précisément car toutes ces photos y ont été shootées…
Des artisans par dizaines ! En général, on arrive à la médina par la porte Boujloud. De là on descend talâa Sghira (l’une des deux rues principales) pour rejoindre le coeur de la vieille ville. Dès le haut de cette rue, on entre dans un autre monde : les métiers du siècle dernier sont toujours d’actualité ici. Impossible de manquer le bruit des marteaux sur les ciseaux, le claquement du métal sur la pierre : les sculpteurs de marbre sont au travail.
Des jeunes accueillants ! Autour d’un café ou d’un thé, il est facile de rencontrer les locaux. On est vendredi lorsque je rencontre Medhi, il sort de la prière et boit son café. La discussion s’engage, il veut absolument me faire découvrir la vue depuis la terrasse de sa maison.
Des vendeurs de rue ! Lui, c’est le vendeur de cigarette au détail de la place Nejjarine. Assis sur son mini banc en bois, il passe ses journées à vendre quelques clopes et autres barres chocolatées pour gagner sa vie. De 7 à 77 ans (si ce n’est plus et moins), des Fessis (habitants de Fès) vivent du commerce de « broutilles » à chaque coin de rue.
Des tanneurs comme Larbi, que je vous présente dans cet article. Ils ne sont plus beaucoup comme lui, les Fessis d’origine qui travaillent dans les tanneries. Ces métiers sont rudes et les artisans espèrent un avenir moins pénible pour leurs enfants. Les jeunes qui travaillent ici viennent des campagnes environnantes.
Des mères de famille ! Il ne m’a pas été facile de rencontrer des femmes autres que celles qui travaillent dans les guest-houses ou aux cafés. La majorité reste dans le riad familial à préparer les repas et entretenir ces immenses demeures défraîchies.
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