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Les Capverdiens en 5 Polas & Mains !

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Oct 30, 2015 Cap-Vert, PolaMains , 0 Comments

Le doux bruit du déclenchement d’un pola…

C’est dans la boite !

L’expression n’a jamais aussi bien porté son nom.

Pour me garantir un résultat optimal avec les Polaroid (ceux fonctionnant avec des films Impossible), je laisse la photo dans l’obscurité totale pendant 20 minutes dès l’extraction automatique du précieux cliché. Le mieux est d’utiliser une boite « noire » que l’on tient devant la sortie du film, légèrement inclinée vers le bas pour qu’elle n’apparaisse pas sur la photo. Pourquoi ? Les films étant encore sensibles à la lumière les premières minutes, il n’y a que l’absence de lumière qui peut laisser la chimie agir tranquillement.

Depuis 2012 je n’ai pas changé de technique et ça fonctionne assez bien…

20 minutes, c’est assez long pour une photo instantanée mais ici c’est un avantage. Il y a une magie qui se crée, mon ami du bout du monde et moi savons que quelque chose d’incertain se déroule dans cette petite boite. Nous sommes impatients mais par expérience, je sais qu’il ne faut pas sortir la photo avant et jouer avec le grand dieu Polaroid sous peine de le vexer et de foirer la photo.

Les 20 minutes sont écoulées !

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C’est le moment que je préfère, celui où nous découvrons la photo. Ses yeux comme les miens se mettent à briller, il sait que cette photo est la sienne. J’ai été clair dès le début. Le bleu s’est totalement atténué, les contrastes sont bons, la mise au point du Polaroid SX70 est nette : le dieu Polaroid était avec nous ! Le temps d’écrire le nom du pays et mes coordonnées au dos (Julien from France – www.jaimelemonde.fr s’il a le web un jour…) et je lui offre ce souvenir en symbole de notre rencontre.

Il a une photo, j’aimerais aussi en avoir une…

#DesPolasEtDesMains

Qui vas-tu rencontrer lors de ton voyage au Cap-Vert avec Nomade Aventure ?

Toutes ces photos ont été prises sur l’île de Santo Antão. C’est l’île la plus à l’ouest de l’archipel du Cap Vert, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ses habitants.

Des pêcheurs accueillants :

Lui c’est Ildo, il habite le village isolé de Tarrafal au sud de l’île. Comme la majorité des hommes du coin, c’est un pêcheur. Il était assis sur la place du village a écouter les résultats des matchs de foot portugais. Après s’être assuré de la victoire de son équipe favorite (le FC Porto), il m’a proposé de jouer au ping-pong sur la vieille table voisine. Nous avons surtout rigolé le temps de quelques échanges. Pour un premier jour et une première rencontre, le ton était donné !

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Honte à moi, j’ai totalement oublié son prénom et ne le retrouve pas dans mes notes ! La prochaine fois que j’y retourne, ce sera l’occasion de lui (re)demander son prénom…

Lui aussi est un pêcheur tatoué de Tarrafal, il a d’abord pris le temps de m’observer avant de venir discuter. La partie de tennis de table avec son ami Ildo a bien aidé à éloigner sa méfiance de l’étranger que je suis. Rares sont les voyageurs qui viennent se perdre ici, notre venue est une comme une attraction : la vie s’arrête quelques secondes le temps de nous souhaiter la bienvenue avant de reprendre son cours.

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Des adresses familiales :

Voici Teresa, la fille de Joana. On s’arrête manger dans sa demeure familiale pendant une journée de randonnée sur l’île. Tu n’imagines pas à quel point c’est une belle surprise quand on arrive chez elles ! Après quelques heures de marche, les jambes commencent à peiner dans ces paysages aux dénivelés parfois impressionnants. Au bon moment, on s’arrête pour manger là dans une des maisons de ce petit village nommé Mocho, au milieu de rien.

Trois générations nous accueillent. Francisca (la grand-mère), Joana (la maîtresse de maison) et sa fille Teresa. Toutes affichent un immense sourire et dansent à la moindre occasion sur des airs de musique tropicale. La sono, branchée dans un coin de la terrasse sur laquelle nous sommes, associée à un verre d’Aguardente (rhum), puis deux et un dernier et… Nous voilà à rire tout en essayant d’apprendre à danser bouger nos fesses !

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Lui c’est Anderson, le fils de Sonia. C’est une des bonnes adresses dénichées par l’équipe de Nomade Aventure. Ce que j’adore, c’est le sentiment de vivre à la locale pour les repas et non d’aller au restaurant. Ils ont des accords avec des mamas joyeuses qui se font un plaisir de recevoir les randonneurs, ça change leur quotidien et leur apporte un revenu supplémentaire. En plus de trouver de la bonne humeur, je peux te garantir que chaque plat était une tuerie !

Anderson a passé son temps à s’entraîner au foot dans la ruelle voisine, c’est qu’il se débrouille bien le p’tit ! Avec mon collègue Flootch, nous n’avons pas résisté à l’envie de jouer avec lui. Une grande partie de foot de plaisir improvisé ! Pour la photo, comme toutes les mamans au monde, Sonia voulait que son fils soit présentable alors elle a retiré sa casquette. Pas le choix !

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Manuel & son fils Eduardo.

Pour terminer la semaine en beauté après une dernière randonnée traversant la végétation de la vallée de Paul (au nord de l’île), nous étions attendus par la femme de Manuel (désolé pour le retard, la marche a duré plus longtemps que prévu). C’est avec un grand sourire et un petit verre de grogue (vaut mieux dans ce sens – c’est du rhum) que nous avons été accueillis. Si tu savais ce qu’elle avait concocté pour nous toute la matinée ! Un hachis parmentier revisité à la cap-verdienne, je me suis resservi une fois, puis deux … mieux qu’au restaurant !

Manuel était là avec son fils Eduardo, « Tud’kool » comme il disait si bien sur un fond de reggae. Vu que le fiston est passé à la tondeuse il y a peu, il a partagé ses dreads le temps de la photo souvenir !

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Alors ce voyage ?

Je me demandais ce que pouvait être un voyage avec Nomade Aventure avant de partir. Je n’ai pas été déçu ! Leurs guides sont au top. Sympas et souriants, ils partagent leur pays avec passion et donnent la bonne humeur à chaque instant. Les paysages traversé sont incroyables et m’ont fait penser à un mélange de Réunion (pour les volcans), de Pérou (pour les constructions en palier des incas comme Ollantaytambo) et d’Asie avec de la verdure…

Le Cap-Vert ne peut se résumer à ces comparaisons. L’âme de cet archipel perdu au large de l’Afrique est unique. Les habitants sont hyper chaleureux, l’atmosphère est paisible… c’est un petit paradis !

Tu savais que c’est à 6h d’avion…
Je dis ça, je ne dis rien… !

Le projet #NomadoVerde est le fruit d’une collaboration entre Nomade Aventure et J’aime le monde. Tous les choix éditoriaux des billets produits suite à ce voyage me reviennent.

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