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Le site le plus réputé du pays, perché à 2450m d’altitude est l’une des sept nouvelles merveilles du monde. La situation de la cité perdue sur au sommet d’une montagne abrupte des Andes donnent à l’ensemble une spectaculaire sensation de ville au dessus des nuages. Le Machu Picchu : « Vieux Pic » en quechua (la langue des incas) fut nommé du nom de la montagne qui l’accueille.
La cité demeura cachée sous la végétation jusqu’au 23 juillet 1911, date à laquelle l’explorateur américain Hiram Bingham l’a découverte, totalement par hasard. Cherchant dans la vallée de l’Urubamba la cité perdue de Vicabamba, un groupe d’indien lui 
parla de cette cité dont aucunes références ou récits ne mentionnaient le nom. Bigham découvrit ce site, incroyablement bien conservé et qui depuis maintenant un siècle, ne cesse d’attirer les archéologues et voyageurs du monde entier. Depuis sa découverte, le Machu Picchu nous livre doucement les secrets de son passé.
La cité se compose de plus de 200 constructions finement taillées dans le granit. On distingue principalement deux secteurs : les terrasses agricoles et le secteur urbain comprenant temples et maisons. Ces édifices sont disposés autour d’un demi-hectare de 
gazon et sont alimentés en eau par un savant réseau de rigoles et de fontaines. Mystérieusement, les murs et parois ne portent aucun indice écrit ou nulle gravure suggérant une activité. Au point le plus élevé du cite, le mystère s’épaissit encore : une pierre de l’intihuatana superbement conservée domine la cité …
Aucun mot, aucune photo ou aucun film ne peuvent vous transmettre la sensation que l’on éprouve quand on se retrouve en face de cette merveille. Les superlatifs ne suffisent pas, quand on y est allé, on ne rêve que d’y 
retourner !
Les Incas épousèrent les formes de la montagne, ils entreprirent des travaux de terrassement incroyable : des couches de pierres de plus en plus petites finissant par des couches de terre composent les fondations de la cité. Ce système a la fonction de stabiliser les édifices mais surtout de favoriser l’écoulement des fortes pluies qui s’abattent sur les montagnes andines. Une véritable ville avec ses quartiers : industriel, agricole, religieux, royal et résidentiel. La construction remonterait à 
l’époque des deux grands chefs incas Pachacutec (1438-1471) et Tupac Inca (1472-1493). La cité aurait été la demeure des plus privilégiés, notamment pour les religieux. Elle fut désertée lorsque les conquistadors prirent le pouvoir, avec la fuite de Manco Inca dans la jungle de Vilcabamba après l’échec de sa rébellion contre les Espagnols à Cusco qui n’eurent jamais connaissance de la ville sacrée.
Les dernières études effectuées sur la sécurité du site ne sont pas rassurantes : sur certains endroits, les versants ouest de la montagne d’affaissent jusqu’à
1cm par mois. Malheureusement, les autorités péruviennes n’ont pris réellement conscience de la fragilité du site que depuis quelques années, indépendamment du classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 1983. J’espère que les 120 soles (30€) du billet d’entrée servent intégralement à protéger et entretenir cette magnifique cité.
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