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Activités à faire sur l'île de la Réunion

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Juin 28, 2014 La Réunion , , 14 Comments

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous n’êtes pas sans savoir que j’étais à La Réunion il y a quelques temps. Un voyage d’une semaine à découvrir l’île. Je ne vais pas tourner autour du pot : j’ai adoré !

La Réunion, c’est la France du bout du monde, un climat magique et des paysages incroyables. Il ne m’a pas fallu plus de deux jours pour comprendre que La Réunion est un piège : une fois qu’on y a mis les pieds, on ne veut plus partir !

C’est fou à quel point les paysages changent en quelques minutes de route. Des plages avec palmiers, on se retrouve sur Mars avec les formations volcaniques et les coulées de lave. Chaque coin de l’île donne des envies d’exploration, on en a profité pour partir à la découverte de certaines merveilles. L’accueil est vraiment chaleureux – dire bonjour est obligatoire – , les locaux savent bien recevoir – les « ti punch » de bienvenue et rhums arrangés pour digérer facilitent le contact – et la cuisine est copieuse. Nous avons choisi de dormir dans des gîtes pour favoriser les rencontres et nous n’avons pas été déçus.

Ce que j’ai préféré pendant le voyage :

L’arrivée au cirque de Salazie

Hell-Bourg est un village situé dans le cirque de Salazie – photo ci-dessous – , c’est ici que nous avons commencé le voyage. Nous avions rendez-vous avec Freddy – un guide local – pour qu’il nous explique l’histoire de  l’île et de ses habitants.

Freddy fait partie de ces passionnés qui partagent leurs connaissances avec plaisir et simplicité. C’est avec un grand sourire qu’il nous a transmis son savoir dans ce magnifique paysage.

L’histoire de la Réunion en 10 minutes par Freddy :

Vue sur Hell-Bourg dans le cirque de Salazie :

Vue sur Hell-Bourg dans le cirque de Salazie

Alors que Freddy terminait la visite du village, nous avons rencontré ses amis musiciens. Ni une, ni deux, nous les suivions en direction de la maison familiale pour improviser du Maloyagenre musical hérité des chants des esclaves – et pour partager une tisane. Quelques heures assis là à rigoler, chanter et refaire le monde…

Freddy est avec son t-shirt violet dans cette petite vidéo :

La rando dans le cirque de Mafate

De Hell-bourg, nous sommes partis en direction du Grand Ilet pour la nuit. C’est l’un des derniers villages accessibles en voiture avant d’atteindre le cirque de Mafate auquel aucune route n’accède. Autour d’un bon repas puis d’un verre de rhum arrangé, le « patron » du gîte – il ne fait pas plus d’1m65, a une jolie moustache, et mange comme 4 rugbymans avant un match – nous a parlé de ces villages isolés dans l’enceinte du cirque et nous a raconté à quel point la vie y était difficile avant l’arrivée de l’électricité et les ravitaillements en hélicoptère. Il est tard : au lit !

La vue du matin depuis le gîte Jean Robert à Grand Ilet :

La vue du matin depuis le gîte Jean Robert à Grand Ilet

Réveil à 6h, nous avions rendez-vous avec Alexis – un guide de montagne – à 7h. Nous lui avons demandé une randonnée facile pour découvrir les environs : du col des bœufs vers La Nouvelle – village le plus accessible du cirque de Mafate – avec une nuit sur place avant de remonter (Info : Au col des bœufs, un parking gardé permet de laisser la voiture pour 10€ la nuit).

Cette randonnée – du col des bœufs à La Nouvelle – est vraiment accessible et agréable. La vue sur les cirques depuis le parking de départ est magique ! Rejoindre ce village isolé que l’on distingue à peine dans la végétation est une expérience que j’ai adorée. Tranquillement – 3 heures de marche environ comprenant des pauses photo – , nous arrivions à destination : La Nouvelle.

Un peu plus de 200 personnes vivent ici, sur un plateau entouré d’immenses parois. D’après Alexis notre guide, ce village évolue assez vite. De nouveaux gîtes apparaissent régulièrement sans – trop – dénaturer l’atmosphère des lieux. L’argent apporté par le tourisme assure un revenu aux habitants – chose rare dans ce cirque – . La Nouvelle est le plus « développé » des sept villages de Mafate grâce à sa facilité d’accès. Les épiceries se ravitaillent en hélicoptère, l’électricité est assurée par des panneaux solaires suivis d’un immense moteur le soir, une école pour les enfants…  : ils ont tout ce qu’il faut – avec simplicité – dans un cadre somptueux !

Les paysages sont à couper le souffle et les gens sont souriants. La prochaine fois, je prendrai plus de temps pour rejoindre d’autres villages de Mafate : l’endroit est magique !

Vue sur le cirque de Salazie depuis le col des bœufs :

Vue sur le cirque de Salazie depuis le col des bœufs

Vue sur le cirque de Mafate, de l’autre côté du col. On va par là !

Vue sur le cirque de Mafate depuis le col des bœufs

Le sentier de randonnée : 

Chemin vers La Nouvelle dans le cirque de Mafate

Vue depuis La Nouvelle :

Vue depuis La Nouvelle dans le cirque de Mafate

Il faut remonter !

Cirque de Mafate

La Nouvelle : 

Le sud sauvage

En route a :

La suite de notre programme nous emmenait au sud de l’île pour rejoindre la route des laves et nous approcher des anciennes coulées volcaniques ! Nous sommes passés par la côte en empruntant les routes nationales pour rejoindre Saint-Joseph où nous avons passé la nuit.

A la recherche d’une belle vue pour immortaliser l’océan, nous tombés par hasard sur ce pêcheur au Grand Cap de Manapany-Les-Bains :

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Le Grand Cap à Manapany-Les-Bains :

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Les tunnels de lave

Je n’imaginais pas que l’on puisse visiter des tunnels de lave, je n’avais aucune idée de ce que c’est mais une chose était sûre : voilà une expérience originale ! Nous avions rendez-vous avec Mathieu, l’un des rares guides agrémentés pour faire cette visite sur l’île. Pour quelqu’un de 100% novice comme moi, il a été très pédagogue et nous a bien expliqué le volcan, son histoire, son fonctionnement et les risques actuels avant de rejoindre fameux tunnels.

Les volcans en 7 minutes par Mathieu :

Je n’avais jamais marché sur de la lave ! Pas de stress, cette lave est refroidie depuis bien longtemps. Lors d’une coulée volcanique, la lave située en surface se refroidit rapidement en formant une croûte solide sous laquelle de la lave fluide continue de s’écouler avant de refroidir à son tour en formant ces tunnels.

L’entrée ? C’est un petit trou que l’on distingue à peine de la surface ! Équipés d’un casque et d’une frontale sur la tête, de genouillères et de gants, on partait les uns derrière les autres vers l’inconnu. Une fois à l’intérieur, nous étions dans un autre monde. Les plafonds donnaient l’impression d’être en métal et les parois en papier aluminium. On se croyait sous terre avec ces stalactites mais non, nous étions sous la lave ! Nous avons passé quelques heures à explorer les tunnels, à ramper parfois ou à essayer d’avancer sans l’aide de la lampe : j’ai adoré !

Entrée dans le tunnel  (ce trou !) avec Mathieu (de face) :

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Vers le piton de la fournaise

On ne pouvait pas avoir de la chance tous les jours, la météo n’a pas été en notre faveur le jour où nous avions prévu de découvrir le volcan. Didier – notre guide pour la visite – a fait son maximum malgré les épais nuages. L’ambiance était lunaire, j’en garde un bon souvenir même si nous n’avons pas réellement vu le volcan. Ça me fait une autre bonne raison d’y retourner !

Piton de la Fournaise

Le temps d’une percée du soleil :

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La plage vers Saint-Gilles

Nous avions rendez-vous le lendemain dans les environs de Saint-Gilles pour survoler l’île en ULM. Les nuages commençaient à se disperser peu de temps avant le coucher de soleil, nous en avons profité pour rejoindre la plage pour apprécier les dernières lueurs du jour.

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Survoler l’île en ULM

Observer la côte et les volcans depuis le ciel était un rêve ! J’ai embarqué dans ce petit deux places pour une heure de sensations fortes avec des paysages splendides plein les yeux. C’est incroyable à quel point cet engin est maniable, comme un petit avion. Le pilote m’a proposé d’ouvrir la porte pour prendre des photos – ci-dessous – : la vue sur les volcans et les cirques était superbe !

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Vers le piton de la Fournaise :

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Vers le cirque de Mafate :

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La cuisine créole

On ne pouvait pas repartir sans essayer de cuisiner. Nous avons donc appris à cuisiner un massalé de porc juste avant de prendre l’avion ! Pour ceux qui sont intéressés par la nourriture : les rougailles de saucisses, les lentilles du Cilaos et autres gratins de chouchous étaient un délice.

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Alors ce voyage ?

Une semaine à la Réunion ne suffit pas pour découvrir l’île, ce voyage était une introduction qui me laisse penser qu’il y a de nombreuses choses à faire sur place. Toutes les expériences que nous avons vécues resteront de très bons souvenirs et je n’oublierai pas l’accueil chaleureux que les locaux nous ont offert. Nous n’avons pas fait le dixième de ce que l’île propose et pourtant, nous avons changé d’ambiance et de paysage presque tous les jours !

Île de la Réunion, je reviendrai te voir !

Contacts Pratiques

Hell-BourgVisite avec Freddy
Grand-Ilet : Nuit au gîte Jean Robert
Cirque de Mafate : Randonnée avec Alexis
La Nouvelle : Nuit au Relais de Mafate
Saint-Joseph : Nuit à la chambre d’hôte Les coeurs d’amants
Enclos du grand brûlé : Tunnels de lave avec Mathieu
Piton de la Fournaise : Découverte avec Didier
Saint-Gilles-Les-Hauts : Nuit au gîte Tamarinier de l’Inde
Saint-Paul : Survol de l’île en ULM
Sainte-Suzanne : Cours de cuisine créole avec Jacky

Curcuma

Le projet #LaReunionLéLa est le fruit d’une collaboration entre Île de la Réunion tourisme et J’aime le monde. Tous les choix éditoriaux des billets produits suite à ce voyage me reviennent.

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